les dépliants + dépliant n.2 format electronique

LEUR HISTOIRE S’ECRIT DANS LA RUE

Dans la capitale et les autres villes  du Guatemala, comme dans beaucoup d’autres lieux du Sud de notre planète, beaucoup d’enfants, de filles et de garçons, vivent dans les rues.

Des enquêtes réalisées avec eux par Gérard Lutte nous ont permis de les rencontrer. Leur vitalité, leur joie de vivre, leur sens de l’amitié nous ont tellement impressionnés que nous avons décidé de construire avec eux un projet nouveau que beaucoup considéraient impossible: un mouvement géré par les filles et les garçons des rues. Et c’est ce qu’ils font déjà, avec l’appui de quelques conseillers adultes. Ils ont élu leurs comité de coordination et prennent en assemblée toutes les décisions importantes.

Notre projet se base sur l’amitié libératrice et ses valeurs: la confiance, la sincérité, la parité, le respect et le partage.

Ce dépliant  t’invite à la découverte et au partage de l’amitié.

 

UN PROJET AUDACIEUX ET CREATIF

Les filles et les garçons des rues ne restent pas longtemps dans les foyers des institutions.  Ils ne supportent pas d’être soumis aux règles des adultes, de ne pas être maîtres de leur propre vie, d’être séparés de leur compagne ou de leur compagnon et de leurs enfants.

Il fallait partir de leur réalité: la rue avec ses valeurs – l’amitié et le partage – sans lesquels il est impossible de survivre dans un monde hostile.  Le projet veut renforcer ces valeurs en accompagnant les filles et les garçons sur les sentiers de l’autogestion, de l’autodétermination et de l’amitié libératrice. On ne fait pas la charité parce que les aumônes humilient les personnes et entravent leur libération. Tout se gagne par l’effort, le travail personnel et communautaire

Le mouvement des jeunes des rues fait partie du mouvement populaire guatémaltèque et mondial. Dans la rue, il contribue à construire une alternative de paix et d’amitié au projet  de mort de l’économie néolibérale..

 

CONSTRUIRE LE MOUVEMENT

Le mouvement se construit dans la rue avec les nombreux groupes de filles et de garçons qui y vivent. Avec eux on décide ce qu’il faut faire pour répondre à leurs besoins vitaux: nettoyer l’endroit où ils vivent, prendre soin de l’hygiène personnelle, faire face aux urgences : les vagues de froid, les attaques des escadrons de la mort et des sectes religieuses, les ratonnades de la police. Et dans e dialogue d’amitié, on découvre les objectifs, les valeurs, la nécessité de se regrouper.

Dans une deuxième étape, les filles et les garçons qui veulent faire partie du mouvement font leur entrée dans la maison de l’amitié. Ils signent un contrato qui stipule leurs droits (usage des douches et des lavoirs, repas, soins de santé, assistance légale, etc.) et leurs devoirs (respect des nomres qu’ils ont eux-mêmes établies, cours d’alphabétisation, d’instruction, de formation professionnelle, participation aux ateliers d’expression artistique ou d’artisanat, se prendre en charge et s’engager avec leurs camarades des rues et les autres personnes marginalisées et opprimées.

 

 PARTICIPER  AVEC ELLES, AVEC EUX,  AU CHANGEMENT

Notre objectif n’est pas de créer une autre institution, mais de rester proches de  cette réalité qui bouge et change continuellement: la rue. Essayer que la solidarité gagne du terrain sur la violence  aveugle et inhumaine qui frappe les filles et les garçons des rues.

Dans l’état actuel du projet, nous voulons coopérer pour faire avancer le mouvement dans ses aspects humains  avec des parrainages, des bourses d’étude ou de formation professionnelle, d’aides au logement ou pour trouver du travail..

Ce n’est pas l’argent, mais l’amitié que cherchent les filles et garçons du mouvement et notre participation au mouvement mondial de résistance à la guerre et à la globalisation inhumaine et de recherche d’alternatives solidaires. L’amitié avec eux signifie donc participer à un changement et croire qu’il est possible ici comme au Guatemala

 

LES QUETZALITAS (petites quetzals)

Le quetzal, splendide oiseau tropical à la poitrine rouge et à la longue queue verte, est symbole de liberté. Comme les filles et les garçons des rues, il meurt en cage. Ces petits oiseaux fragiles représentent en premier lieu les enfants nés dans la rue, signe d’espoir pour leur mère ou les parents. 

 Soutenir ces jeunes mères avec une aide morale et matérielle, prendre avec elles le risque de la confiance pour qu’elles retrouvent confiance en elles-mêmes est la conséquence nécessaire d’un accompagnement dans la rue. Etudes, formation professionnelle, recherche d’un travail, d’un logement, et surtout lieux et moments d’aide réciproque, de partage du vécu, renforcer ce qui est encore fragile: tels sont les objectifs de ce groupe, issu de la rue et qui y retourne  pour partager l’amitié avec celles qui y vivent encore.

 

NOUVELLE GENERATION

Nouvelle Génération, c’est le nom choisi par les garçons lorsqu’ils ont fondé un groupe semblable à celui des Quetzalitas.

 

RESEAU D’AMITIE AVEC LES FILLES ET GARCONS DES RUES

Pour prendre contact

La coordination et l’administration sont assurées par le CDR d’Ansart., Contacts : Jacqueline Englebert, André Wenkin, rue du Monument, 7 - 6730 Ansart/Belgique,

Tél. 063/444349, Fax 063/446139

e-mail < cdr.ansart@skynet.be >

Pour s'informer

Gérard Lutte, "Les enfants de la rue au Guatemala: princesses et rêveurs", Editions L'Harmattan, Paris   Un vidéo d’André Stuer, « leur histoire s’écrit dasn la rue… »,

Une valise pédagogique contenant:

1 - une cassette vidéo réalisée par André Stuer, "Leur histoire s'écrit dans la rue",

2 le texte intégral du vidéo,

3- une série de photos.

site web: www.amistrada.net

Pour participer

Pour aider le mouvement à faire face à une partie des dépenses mensuelles (loyer de la maison, salaires des accompagnateurs adultes, partie des frais de nourriture), nous voudrions recueillir 10.000 euros  par mois. L’objectif n’est pas difficile à atteindre: il suffit de trouver 200 personnes, familles ou associations disposés à faire don de cinquante euros par mois.

Pour financer les ateliers et les activités de production, nous cherchons des subventions extraordinaires. Quelques groupes, comme celui de la JOC de Glin, organisent des repas dont le bénéfice est dévolu au mouvement. En Italie, d'autres groupes organisent des concerts, des ventes de gâteaux, des expositions de photos, des débats pour faire connaître le mouvement.

LES DONS PEUVENT ETRE VERSES sur le compte N.068-211867023 de "AVEC LE NICARAGUA3, rue du Monument 7, 6730 Ansart, avec la mention "Guatemala"

References:

GORIZIA: Alberto: 0481/22012; MAZZARA DEL VALLO: Piero 0923/931714; MILANO: Tina 3394744526; PINEROLO: Angelina: 0121/502051; POTENZA: Anna Lisa 0971/21517; ROMA: Vanessa 06/87149513, Nadia 339/7895520; gruppo Servas: M. Concetta 06/65743833; TREVISO: Giovanni:329/4099717; VITERBESE: Maurizio 339/3066758.